GABON / PAS DE PRISON POUR PASCALINE BONGO / LE TRIBUNAL DE PARIS A DÉCLARÉ LA FILLE DE L’ANCIEN PRÉSIDENT GABONAIS  NON COUPABLE DES FAITS DE CORRUPTION QUI LUI ÉTAIENT REPROCHÉS

*Par Darielle Pemba*

Pascaline Bongo, fille ainé de feu président Omar Bongo et grande sœur de l’ex-président Ali Bongo, était accusée de « corruption passive d’agent étranger ». Ces prétendus forfaits se seraient produits alors qu’elle était directrice de cabinet de son père. Selon le journal Jeune Afrique, elle aurait été corrompue par des entreprises françaises pour acquérir des marchés  publiques gabonais. Le parquet de Paris avait requis 3 ans d’emprisonnement dont 2 avec sursis durant son premier procès le 01 février 2024. L’ex-directrice du cabinet à la présidence avait rejeté toutes les accusations du parquet national financier français.
Ce lundi, le tribunal correctionnel de Paris a relaxé la prévenue pour faute d’éléments qui prouvent que celle-ci a tenté utiliser son influence ou d’intervenir en faveur des sociétés françaises. Selon RFI, la corruption n’est donc pas caractérisée.
La famille Bongo est depuis quelques années dans le collimateur de la loi. Au Gabon ou en France, le clan Bongo est accusé de fraude, biens mal acquis ou encore détournement de fonds publics. Le fils du président déchu Ali Bongo, Noureddin Bongo est emprisonné  à « sans famille » pour plusieurs chefs d’accusation dont falsification de la signature du président de la république ou encore détournement de biens publics. La femme du président Sylvia Valentin Bongo, également connait le même sort. La longévité au pouvoir des Bongo est certainement le dénominateur commun à ces abus qui sont exposés au grand jour.
Toutefois, aucune peine de prison n’a réellement été requis contre tous les prévenus. Ni en France, ni au Gabon. Soit ils sont relaxées comme ce fut le cas pour Pascaline Bongo, soit ils sont en surveillance surveillée, pour Ali Bongo ou emprisonnés sans jugement comme pour Sylvia Bongo et son fils Noureddin.