Ali Bongo fait une grève de la faim pour contester la « séquestration » et la «torture » de son épouse et son fils. Ali Bongo veut à tout pris sauver sa famille des griffes de l’armée qui l’a déchu.
*Par Darielle Pemba*
Le coup d’Etat du 30 août 2023 au Gabon a vu la mise à l’écart du trio Ali Bongo, Sylvia Valentin et Noureddine Bongo du palais Rénovation au bord de mer de Libreville. Sylvia Bongo et Noureddine Bongo, ont été mis aux arrêts pour des délits de falsification et corruption au plus haut sommet de l’Etat. Tandis que le président déchu Ali Bongo a été gardé sous surveillance à son domicile d’Akenda. Les trois protagonistes étant séparés depuis plusieurs mois déjà, n’ont plus eu une occasion de prendre des nouvelles des uns et des autres.
A ce jour, personne ne sait concrètement dans quelle condition Sylvia et Noureddine sont détenus. Même pas Ali Bongo. C’est un dossier qui reste secret jusqu’à ce jour. Selon plusieurs sources, l’ancien président et deux de ses fils auraient entamé une grève de la faim pour contester la « séquestration » et les « actes de torture » que subiraient sa femme et son fils. Selon les avocats de la famille Bongo, qui ont porté plainte en France, cité par RFI, Noureddine Bongo aurait été « torturé à plusieurs reprises, battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté ou encore électrocuté par au taser .» Sylvia Valentin subirait également les actes similaires.
Jusqu’à présent, aucune réponse face aux actions des avocats de la famille n’a été donnée par le tribunal de Libreville.
