Coups de tonnerre, Joe Biden se retire de la course à la présidentielle américaine qui devait l’opposer à Donald Trump, le candidat choisit par la convention Républicaine. Cette annonce ce dimanche 21 juillet de Joe Biden intervient après avoir été testé positif au Covid-19.
Aussi après des inquiétudes sur son âge et sa santé qui ont déjà suscité des appels à ce qu’il se retire de la course à la Maison Blanche. Son débat raté avait déjà soulevé de nombreuses voix et doutes de sa capacité à représenter les démocrates pour l’élection présidentielle américaine de novembre prochain. Malgré qu’il assurait aller bien.
Les démocrates avaient du pain sur la planche. Il fallait choisir la personnalité pouvant le remplacer dans la course à la Maison Blanche s’il se retire. Mais celui-ci a au préalable résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il se retire de la course à la présidentielle. C’est pourquoi les manœuvres de l’ancien président Barack Obama dans la crise interne au parti et sa relation complexe et de longue date avec Joe Biden ont fait l’objet d’un examen approfondi. C’est ainsi que plus de la moitié des démocrates américains pensant à un autre plan, estimaient déjà qu’il devrait se retirer de cette présidentielle. La conséquence directe est l’annonce du président Joe Biden de ne plus se représenter à ces élections de novembre. Cependant il reste le président des États-Unis, et souhaite offrir son plein soutien et approbation à Kamala Harris pour qu’elle soit la candidate du parti des Démocrates, dans l’optique de s’unir et battre le candidat Républicain Donald Trump, qui promet déjà une victoire incroyable. Ceci malgré qu’il ai survécu à une tentative d’assassinat. Il est intrépide et remonte sur scène, l’air confiant, et bandage à l’oreille. Un détail devenu un symbole que les supporters du républicain se sont appropriés. Selon lui, une intervention divine l’a sauvé de cet attentat.
Ces multiples erreurs et problèmes de santé, ont eu raison sur l’actuel président des Etats-Unis, le mettant hors course et l’empêchent finalement de briguer un second mandat.
Par Thierry MBASSI
Ph.D en Histoire des RI.
Expert en Questions de développement économique, social et des Organisations Internationales
