Ce que j’ai permis n’a pas été de bénir l’union”.
*Par Darielle Pemba*
« Non, ce que j’ai permis n’a pas été de bénir l’union ». Dans un entretien accordé à la journaliste Norah O’Donnell de la chaîne américaine CBS dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des enfants les 25 et 26 mai prochains et rapporté par le journaliste Alberto Pizzoli (AFP), le pape François clarifie la position du Vatican concernant la célébration du mariage homosexuel dans l’église. Rappelons-nous, le 18 décembre 2023, le Chef de l’église catholique donnait l’autorisation aux curées des églises « de bénir des couples de même sexe » dans une déclaration doctrinale Fiducia Supplicans.
Cette autorisation qui avait fait polémique dans les églises et particulièrement en Afrique, avait été critiquée et rejetée par les évêques et les prêtres africains. Les évêques et les prêtres africains condamnaient et protestaient cette autorisation en brandissant les Saintes Écritures, mais aussi les coutumes africaines qui considèrent toutes deux les relations entre même sexe comme une abomination.
Le pape revient donc quelques mois plus tard pour clarifier ses propos.
Ce qu’il a demandé, c’est de « bénir chaque personne » dans l’église quelque soit leur attirance sexuelle, car « la bénédiction est pour tous, pour tous » insiste-il. Sa position se clarifie un peu plus en ajoutant sur le mariage homosexuel que « cela ne peut se faire, car cela, c’est le sacrement. Je ne peux pas. Le Seigneur l’a fait ainsi ».
Le pape François reste attaché aux valeurs chrétiennes en critiquant et en s’opposant fermement à la gestation par autrui (GPA) qui consiste pour un couple d’avoir recours à une personne tiers, notamment une femme de porter leur grossesse (mère porteuse). Le pape qualifie cette méthode de « […] commerce très dur ».