C’EST À LA FAVEUR DE LA TENUE DANS LA CAPITALE CAMEROUNAISE, DU 22 au 24 MAI 2024, DE LA QUATRIÈME ÉDITION DE LA CONVERSATION INTERNATIONALE DES MINES ET EXPOSITIONS DU CAMEROUN (CIMEC), ET DU CONSEIL DES MINISTRES DES PAYS DE L’ORGANISATION DES ÉTATS D’AFRIQUE, DES CARAÏBES ET DU PACIFIQUE
L’annonce a été faite ce jeudi 15 février 2024 au cours d’un point de presse du Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (PI) le professeur FUH CALISTUS GENTRY.
La CIMEC appelée autrefois Conférence Internationale des Mines et Exhibition du Cameroun, vise à faire du Cameroun une terre d’accueil et une plateforme d’échange, de négociations de référence internationales dans le secteur minier, comme c’est le cas par exemple de la foire d’INDABA en Afrique du Sud , ou encore du PDAC à Toronto au Canada.
” Transition du potentiel géologique à la mise en production des gisements* *miniers comme moyen de renforcement de la croissance économique dans la sous région“: voilà le fil conducteur de ces travaux de trois jours qui s’annoncent à Yaoundé sous le haut patronage du président de la République du Cameroun, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Investisseurs nationaux et internationaux, professionnels de la mine et des métiers connexes, tous prendront part à ces travaux dont les principaux objectifs se déclinent ainsi qu’il suit :
– Présenter le nouveau statut comme pays producteur minier, faire de la capitale camerounaise un nouveau centre de négociations de financement des projets miniers, fort de ses atouts suivants : son fort potentiel minier, sa position géographique unique et privilégiée, et le bilinguisme de ses populations;
– Mettre un accent sur les opportunités disponibles dans le secteur minier camerounais, à savoir :
* Les permis de recherche encore non exploités;
* La mise à disposition des zones dédiées à l’exploitation minière sémi- mécanisée de l’or suivant un système clos pour l’augmentation de plus de dix fois les recettes issues ;
* Les données sur les indices du projet de renforcement des capacités dans le secteur minier, portant principalement sur les terres rares et sur les minéraux critiques de la transition énergétique mondiale ;
* La présentation des régions de l’Extrême nord, du Nord Ouest et du Sud Ouest qui ne font pas encore l’objet de prospection pour le moment, afin qu’elles puissent également bénéficier des levées géophysiques aéroportées pour une meilleure connaissance de leur potentiel géologique.
ÉTUDIER LE RAPPORT ET LES RECOMMANDATIONS LORS DES DERNIÈRES ASSISES DE L’OEACP À LUSAKA EN ZAMBI
Tel est le principal but visé par le Conseil des Ministres des Pays de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes, et du Pacifique (OEACP) qui va se tenir à Yaoundé en marge des travaux de la CIMEC. Il s’agit d’une organisation instituée par l’accord de Georgetown en 1975 avec comme principal objectif d’exploiter pleinement le potentiel de l’intégration économique et des échanges entre les États membres, de coordonner la coopération de ces États avec les États européens, et de peser davantage dans les négociations des accords de coopération avec l’Union Européenne. Les champs d’activité intègrent plusieurs domaines pertinents ainsi que le secteur minier. L’enjeu ici étant le choix du lieu de transformation des matières premières critiques qui pourra se faire soit dans les pays de l’Union Européenne, soit dans les pays de l’OEACP disposant des ressources minérales critiques, en raison de la disponibilité de l’énergie nécessaire et de nombreux autres options.
Suzanne NDJANA